Itinéraire Calgary – Vancouver en 4 jours

Ca y est nous y sommes ! Après plusieurs long mois d’attente, nos sésames en main (j’ai obtenu mon PVT en Juin 2024, tandis que Sam a du patienter jusqu’en Janvier 2025 pour le recevoir), nous voilà partis pour le Canada et plus précisément, l’Ouest Canadien, pour un road-trip Calgary-Vancouver en 4 jours ! nous atterrissons à Calgary, et nous prenons la route avec un van tout confort, direction Vancouver, en passant par différents parc nationaux, dont le fameux Banff National Park, un parc que je rêve de visiter depuis de nombreuses années déjà. Calgary – Vancouver en 4 jours, c’est notre objectif puisque je commence le travail directement le lendemain de la fin de notre road-trip. Cela ne traine pas !

Départ du road-trip à Calgary

A notre arrivée, nous décidons de passer quelques jours à Calgary, une ville dont nous avons eu le coup de coeur grâce à la vidéo de Bruno Maltor. Celui-ci interviewait une femme vivant et mettant en lumière la ville de Calgary et cela nous a tout de suite conquis. Aux pieds des Rocheuses, à une heure du Banff National Park, et où l’esprit Cow-boy rencontre les grands buildings. J’écrirai un article plus tard sur mes bonnes adresses à Calgary !

A la découverte du Banff National Park

Pour ce road-trip, nous collaborons avec Indie Campers, qui propose des vans et des véhicules ultra confort, aux quatre coins du monde. Nous qui avions l’habitude de notre Toyota Hiace en Nouvelle-Zélande, nous voilà dans un véhicule grand luxe, avec une douche et des toilettes ! Pas de doute, nous allons profiter de ce road-trip comme jamais.

Et c’est aux portes du Banff National Park que l’aventure débute réellement. Sur la route, nous voyons les montagnes arriver, de plus en plus près, et honnêtement, on se sent vraiment bouches-bées. Ces montagnes me font de l’oeil depuis maintenant 10 ans. Mais le Covid et la vie ont fait qu’il a fallu de la patience pour arriver jusqu’ici. Et, aux pieds de ces montagnes si spécifiques, à la fois enneigées, mais aux parois abruptes, c’est un vrai spectacle sur la route.

Nous arrivons à l’entrée du Banff National Park où il faut payer l’entrée. il y a plusieurs tarifs, un à la journée à 9 dollars canadiens, mais en sachant que nous y serons plusieurs jours, et que nous allons revenir dans l’année, nous prenons le pass à l’année à 137 dollars. Il permet d’être jusqu’à 7 dans une voiture, et il est rapidement remboursé !

Nous sommes en avril, malgré le fait que le printemps s’installe et que les températures remontent, dans les montagnes, c’est l’hiver qui règne encore. Les lacs sont encore gelés, mais nous permet de faire un peu de patinoire sur le lac de Minnewanka, qui offre une couleur bleutée vraiment belle.

Nous sommes le week-end de Pâques, et malgré la météo qui n’est pas au beau fixe, il y a du monde sur la route, et on ressent, comme en Nouvelle-Zélande que certains lieux sont connus pour être des spots photos incontournables. Et parmi les plus célèbres… Le Lac Louise.

Le Lac Louise, victime de son succès

J’avais lu énormément d’avis de voyageurs sur ce lac. S’il est connu à travers le monde, c’est surement grâce à sa couleur turquoise et ses paysages sur les montagnes à couper le souffle, et mais surtout grâce à sa facilité d’accès. Et oui, pas besoin de randonner pour profiter de ce paysage, on peut se garer au parking et aller y jeter un coup d’oeil en 5 minutes. Enfin cela, c’est en théorie. Car en pratique, à cause des flux de touristes trop importants sur la route de Banff, la ville a mis en place des navettes pour rejoindre le lac (un peu comme au Mont Saint-Michel, ou par chez nous – attention, private joke aux sarzeautins qui me lisent- sur le parking de Penvins, où la quantité de places a été réduite pour renaturaliser le lieu, et oui, ça a jasé dans le village!) Bref, de notre côté, nous n’avons pas eu de soucis à se garer sur le parking principale, à 5 minutes du lac, mais il parait que c’est bien plus compliqué en haute saison.

Quelques astuces que j’ai trouvé sur internet pour profiter du Lac Louise et Moraine Lake

  • 60 % des places disponibles pour les navettes quotidiennes sont libérées à 8 heures, deux jours avant le départ. Les 40 % restants sont déjà sold-out depuis 16 avril 2025 (date de leur sortie !) Vous pouvez prendre vos billets sur le site de Pacs Canada
  • Il existerait également le Parcobus de Lake Louise (nous ne l’avons pas testé) où vous pouvez garer votre véhicule, situé à la station de ski Lake Louise (1 Whitehorn Road). De là, vous pouvez prendre une navette gratuite jusqu’au lac Louise ou Moraine. Mais attention, il n’y pas toujours de la place !
  • Concernant les dates de service des navettes Parcs Canada : Ces navettes desservent le lac Louise du 16 mai au 13 octobre 2025 et le lac Moraine du 1er juin au 13 octobre 2025 (si les conditions météorologiques le permettent).
  • Il n’est PAS possible de se rendre au Moraine Lake de ses propres moyens, il faut obligatoirement prendre une navette (celles de Parcs Canada ou des compagnies de navette privée), ou randonner une vingtaine de kilomètres, ou encore s’y rendre en vélo !

Bref, cette région est un petit parcours du combattant, et avec la neige, impossible de partir en randonnée. Nous devrons donc revenir en été pour rejoindre les sommets ! On décide alors de prendre la route vers Jasper et de rouler sur la Icefield Highway.

Direction : la Icefields Parkway

La Icefields Parkway, souvent décrite comme l’une des plus belles routes panoramiques du monde, s’étend sur 232 kilomètres à travers les majestueuses Rocheuses canadiennes, reliant les villes de Lake Louise et Jasper. Nous n’avions pas le temps de nous rendre jusqu’à Jasper mais nous avons tout de même profiter des vues sur la route jusqu’au Lac Peyto. Il nous faudra revenir pour finir la portions de route qu’il nous manque !

Voici nos principaux arrêts

Le Hector Lake est sans doute le plus bel endroit dont nous avons profité sur le bord de la route. Fini la foule du Lac Louise, ici, seulement quelques voitures au parking, mais l’atmosphère du lieu est sans pareille, le lac gelé entouré de flancs de montagnes abruptes laissent le sentiment d’être miniscule.

Le point de vue sur le Peyto Lake est l’un de nos coups de coeurs. en été, ce lac est d’un bleu Emeraude très pure, mais on se dit que nous avons eu de la chance de le voir en mode « hiver », avec son manteau blanc. Nous ne sommes malheureusement pas resté longtemps, une tempête de neige décidant de s’inviter au moment même où nous étions sur la plateforme d’observation !

C’est à cet arrêt que nous décidons de faire demi-tour, le temps presse et nous avons pour objectif de dormir vers Golden pour cette première nuit.

Sur la route, on s’arrête au Natural Bridge, qui offre le paysage typique du Canada : un rivière, des pins avec la montagne en fond. Je ne suis pas sûre qu’on puisse se lasser un jour de ce genre de décor.

L’Okanagan, Lillooet et Whistler

Après une nuit dans l’un des seuls campings ouvert à cette saison (le camping sauvage est interdit dans le Banff National Park), nous reprenons la route vers Revelstoke, pour arriver dans la vallée de l’Okanagan, la région où nous poserons nos valises après ce road-trip. Ici les températures sont clémentes, le printemps s’installe et malgré la neige sur les sommets, ça nous fait du bien de voir du vert ! Entre Golden et Vernon, nous n’avons pas pu profiter de beaucoup de stops car sur cette portion de route, tout était fermé pour l’hiver.

Retrouver un peu de chaleur nous a fait beaucoup de bien. La route longe le lac de Kelowna, l’un des plus grands de la région. Connue pour ses grandes fermes et ses domaines viticoles, on ne prend pas vraiment le temps de visiter car comme nous y vivrons, nous aurons l’opportunité de découvrir plus en profondeur la région.

En quittant la vallée de l’Okanagan, la route nous emmène à travers des paysages variés, où les montagnes arides rencontrent les forêts luxuriantes. Lillooet, nichée au confluent des rivières Fraser et Seton, est une ville historique, qui offre un aperçu du passé de la ruée vers l’or. Il y a beaucoup de ranchs, de bâtiments anciens… mais tout est fermé en raison de la saison. On s’arrête pour pique-niquer sur les bords du Seton Lake, un lac aux couleurs magnifiques et surtout… dégelé !

En continuant vers Whistler, la route serpente à travers de nouvelles montagnes et nous retrouvons le froid de l’hiver. Whistler est une station de ski de renommée mondiale, et en nous promenant dans son très charmant centre-ville, on croise des skieurs, chaussures aux pieds et prêts à dévaler les pistes. De notre côté, on continue notre chemin, voyant bien que Whistler n’est pas vraiment dans notre budget. Il faut compter au moins 80 dollars pour une place au camping sans électricité, la nourriture et les cafés sont très chers, bref, on passe notre chemin et reprenons la route vers notre dernier stop : Vancouver.

Notre arrivée à Vancouver

La route entre Whistler et Vancouver est grandiose, et nous longeons le fjord qui nous rappelle ceux de la Nouvelle-Zélande. Ces paysages entre mer et montagnes sont nos préférés. Nous réfléchissons à faire nous arrêter à la Gondola de Squamish, mais nous décidons au final de faire une croix dessus, manque de budget. Nous reviendrons quand on aura rempli les caisses ! On s’arrête sur le bord de la route, pensant nous être trompé de chemin, et c’est au final une magnifique balade qui s’offre à nous.

On s’arrête rapidement à Man Cove Bay, où nous apercevons pour la première fois des phoques !

C’est à Horseshoe Bay qu’on se gare pour nettoyer le van et ranger nos affaires… Ca sent la fin ! On en profite pour aller marcher sur les cailloux, et c’est là qu’on peut observer de plus près d’autres phoques, prenant le soleil sur les rochers. C’est la premières fois que nous en voyons alors nous sommes super heureux d’être aussi proche, sans pour autant les déranger.

C’est sur cette rencontre que se termine notre road-trip Calgary – Vancouver en 4 jours. Malgré le fait que ce ne soit pas la meilleure des saisons en termes de randonnée, Vancouver nous offre le meilleur des accueils, avec un temps au beau fixe, et surtout des fleurs de partout, comme nous en avons rarement vu. La ville est très belle et nous assistons au plus beaux des couchers de soleil sur la mer. On profite de ce paysage, car nous ne reverrons pas la mer avant un petit moment.

A propos du van Indie Campers

Pour ce road-trip Calgary-Vancouver en 4 jours, c’est Indie Campers qui nous a accompagné. En fait, nous les avions contacté lorsque nous nous rendions en Australie, mais aucune collaboration n’avait eu lieu à ce moment-là. C’est en Janvier 2025 qu’ils m’ont recontacté pour une campagne en Amérique du Nord. Ca tombait bien pour nous ! Il faut dire qu’en Nouvelle-Zélande, nous rêvions secrètement de tester de de leur vans, pour le confort, mais surtout et il faut se le dire… Ces vans ont beaucoup de style ! Nous avons toujours apprécié la DA de la marque.

En 4 jours, ce van a été le confort absolu. Au niveau de la conduite, il. ya le régulateur, le l’imitateur, le van freine et accélère tout seul en fonction des distances de sécurité, le moteur est puissant, c’est un vrai plaisir sur la route.

Concernant l’habitacle, celui-ci est grand et spacieux, et peut accueillir jusqu’à 4 personnes. Il est également doté d’un toit relevable, mais nous avons préféré dormir au chaud cette fois-ci. Le chauffage fonctionnait très bien, et ce toute la nuit, nous offrant des nuits très chaudes et confortable, malgré les températures négatives en extérieur.

Si je devais lui trouver des défauts, je dirais que nous n’avons pas eu d’explications claire pour l’eau (et notamment l’eau chaude) avant de prendre la route, et le service client a eu beaucoup de mal à nous répondre. Mais je pense que c’est du au fait que nous n’avions pas de vrai numéro de réservation et qu’il y a eu un couac à ce niveau-là. Donc pas de brief de départ, heureusement, nous étions déjà habitués aux problématiques de la vanlife, donc nous avons pu trouvé les solutions par nous-même, mais cela nous a fait perdre du temps.

En bref, c’est un van confortable, sur qui vous pouvez compter pour faire des roads-trips très sympa, en Amérique du Nord, en Europe ou même en Océanie. On est globalement satisfaits de cette collaboration et nous n’hésiterons pas à louer de nous-même ou à conseiller à cette marque à nos proches !

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Bon road-trip et n’hésitez pas si vous avez des questions !

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